Bruno Schulz, "le sanatorium au croque-mort" et "les boutiques de cannelle".
Deux images d'après: "les boutiques de cannelle" de Bruno Schulz. Fondateur de la « République des rêves », il est dans un temps subjectif contre la pacotille du monde moderne qu'il stigmatise par le portrait des commis de « la rue des crocodiles » (magnifiquement mise en image par les frères Quay). Je crois qu'une seule de ses nouvelles me donnerait de la matière à rêverie pour une vie entière.
Henry James, "Le tour d'écrou" :
Une gouvernante, est engagée par un jeune aristocrate, pour veiller sur deux orphelins, installés dans la maison de campagne du tuteur, à Bly dans l’est de l’Angleterre. Le récit est traité de son point de vu.
La jeune gouvernante est isolée avec une vieille intendante, Mrs Grose. Elle ne peut se fier qu'à son propre jugement. Miles et Flora, les deux enfants, sont de vrais anges, doux, gentils, innocents, intelligents... Or les enfants sont présentés comme des monstres par l'entourage, Miles est renvoyé de l'école, or son comportement avec la gouvernante ne traduit aucun problème. Néanmoins les enfants semblent sous influence...
Alors qu’elle déambule dans le parc, la gouvernante aperçoit une silhouette en haut d’une tour du manoir. Alors que les enfants jouent dans le hall de la maison, elle aperçoit par la fenêtre un homme pâle aux cheveux roux qui observe les enfants. Lors d’une promenade avec Flora près du lac de Bly, la Gouvernante aperçoit, sur la berge opposée, la silhouette de Miss Jessel.
Après enquête, la gouvernante découvre que les enfants sont sans cesse observés par les fantômes des anciens domestiques : Quint et Jessel. La gouvernante lutte contre l'instrumentalisation des enfants par les spectres.
C'est un récit sur la perversion de deux innocents par l'influence néfaste de leurs entourages.
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